Programme léger pour aujourd’hui. Nous tenons à profiter du calme du lieu pour nous reposer. Nous nous contenterons donc d’une randonnée aux alentours de l’hôel.
Nous partons à pied, toujours accompagnés d’Aliou et Ismaël.
La marée et basse et de nombreux passages que nous empruntons sont, à marée haute, recouverts d’eau comme en témoigne cette pirogue échouée loin de tout bras du fleuve.
Nous faisons quelques rencontres intéressantes. Des chacals, un loup « africain », toutes sortes d’oiseaux, une vache curieuse.
Nous rendons visite à un baobab sacré.
Ismaël en profite pour nous indiquer les bienfaits de nombreuses plantes et nous parle de son intérêt pour ces savoirs traditionnels. Il regrette que ces connaissances se perdent et nous explique ses efforts pour les recueillir et en perpétuer la transmission.
Au retour nous faisons une pause sous l’ombre d’un anacardier. Un villageois nous propose de gouter à ses pommes de cajou. C’est un fruit très juteux, surmonté par une coque qui contient une précieuse graine : la noix de cajou.
De retour à l’hôtel, nous profitons du calme de la fin de journée pour nous reposer et lire tranquillement au bord de la piscine.
C’est l’occasion de terminer « La plus secrète mémoire des hommes » de Mohamed Mbougar Sarr, prix Goncourt 2021, dont l’histoire est fortement marquée par la culture sérère. Le roman se termine d’ailleurs dans un village du Sine Saloum, probablement à quelques kilomètre d’ici…